Ménopause et SOPK : attention aux conséquences sur le métabolisme

(Medscape – Vincent Richeux) Obésité, intolérance au glucose, diabète de type 2, cancer de l’endomètre… Les risques de complications liées au syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ont tendance à s’accentuer avec l’âge, notamment lors de la ménopause. Au cours d’une intervention aux Journées nationales de médecine générale (JNMG 2020), le Dr Hortense Baffet (CHU de Lille) a rappelé la nécessité de renforcer la surveillance des femmes ménopausées avec SOPK.

« Le SOPK a un impact sur toute la vie d’une femme. L’augmentation du risque cardiovasculaire et du risque de cancer de l’endomètre nécessite une prise en charge spécifique à long terme », a commenté la gynécologue. D’où l’importance « de dépister ces risques, d’en informer les femmes et de mettre en place des mesures préventives et thérapeutiques adaptées ».

Le SOPK est un trouble hormonal caractérisé par un excès d’androgènes, qui se traduit notamment par la présence de plusieurs petits kystes – des follicules immatures – dans le pourtour des ovaires. « Il s’agit du syndrome gynéco-endocrinien le plus fréquent. Il touche une femme sur dix et représente la première cause d’infertilité féminine. » [En savoir plus]

Retour en haut