AHA 2022

Le point de vue de nos experts

Avec le soutien institutionnel du laboratoire

Les grandes études à l’AHA 2022

sabouret_pierre
Par Pierre Sabouret  (Paris)

Le programme de l’AHA à Chicago est riche en grandes études et par conséquent mes choix sont arbitraires et ne couvrent pas l’ensemble des données que vous découvrirez sur le programme en ligne.

Les études que j’attends avec impatience sont les suivantes :

  • Les études utilisant la technique CRISPR qui consiste à couper l’ADN des cellules ayant une mutation génétique délétère pour modifier le génome favorablement. Cette technique a montré des baisses de 50 % du LDL cholestérol sur des modèles animaux à 5 ans de suivi et les premiers résultats sont attendus chez l’humain dans le domaine des amyloses à transthyrétine et dans celui des hypercholestérolémies familiales.
  • L’étude QUARTET évalue l’intérêt d’une quadrithérapie antihypertensive à faibles doses (amlodipine 2,5 mg, candesartan 2 mg, indapamide 0,625 mg et bisoprolol 2,5 mg) d’emblée versus une monothérapie par candesartan 8 mg sur un critère primaire d’efficacité sur la baisse de la PA systolique et une kyrielle de critères secondaires portant sur des critères tensionnelles (PA diastolique, amplitude de baisse tensionnelle, pression pulsée…) et des critères de sécurité d’emploi (chutes tensionnelles, aggravation de la fonction rénale, dyskaliémie).
  • Dans le domaine des dyslipidémies, l’attention se portera sur les résultats RESPECT EPA qui évaluera l’efficacité clinique de l’association de l’Icosapent éthyl (EPA) aux statines versus statines et placebo. Suite aux polémiques suscitées par les résultats positifs obtenus avec l’EPA dans les études JELIS et REDUCE-IT contrastant avec l’étude négative STRENGTH utilisant le DHA, cette étude permettra de confirmer ou non les bénéfices spécifiques de l’EPA.
  • Les inhibiteurs des SGLT2 conservent évidemment une place de choix avec les résultats très attendus de l’empagliflozine chez les insuffisants rénaux, diabétiques ou non, dans l’étude EMPA-Kidney, faisant suite à DAPA-CKD, et qui devraient confirmer l’effet classe de ces molécules.

Un programme attractif avec de nombreuses études que vous pourrez suivre sur le site du Collège National des Cardiologues Français.

Bon congrès à tous !

Notre prochain congrès

Les Ateliers d’Imagerie du CNCF

Retour en haut