Bienvenue
à l'ESC 2022

Pierre Sabouret

 

Président du CNCF

Chers amis,
Dans un programme de l’ESC extrêmement riche et varié, nos experts vont analyser les enjeux pour vous en faire un résumé.
Comme d’habitude, de nombreux résultats sont attendus susceptibles de modifier notre pratique au quotidien.
Durant la période du congrès, vous recevrez par email les scoops et des vidéos d’experts que vous retrouverez également sur le site www.CNCF.eu 
Je remercie le laboratoire Bayer, fidèle partenaire institutionnel, qui nous permet de rendre compte des avancées scientifiques dans les grands congrès internationaux.
A très vite pour suivre toute l’actualité de ce grand congrès.

Très amicalement,

ACC 2022

Nos experts

Victor Aboyans

Limoges

Pathologie vasculaire

Jennifer Cautela

Marseille

Onco-cardiologie

Julien Dreyfus

Saint-Denis

Imagerie, valvulopathie

Eloi Marijon

Paris

Rythmologie

Anne-Cécile Martin

Paris

Anesthésie et risque CV

Nicolas Meneveau

Besançon

Cardiologie interventionnelle

François Roubille

Montpellier

Insuffisance cardiaque

Pierre Sabouret

Paris

Grandes études

Avec le soutien institutionnel du laboratoire

Le point de vue de nos experts

L’essentiel des enjeux

 Par le Julien Dreyfus – Centre Cardiologique du Nord

Mes coups de cœur pour l’ACC 2021

La prise en charge des valvulopathies a fait l’objet de recommandations internationales très récentes, publiées en 2020 pour l’ACC/AHA et en 2021 pour l’ESC/EACTS.

Seulement trois études seront présentées en « Late-Breaking Clinical Trial » pour les valvulopathies :

Incidence à 5 ans et facteurs prédictifs de dégénérescence des bioprothèses aortiques percutanées COREVALVES versus chirurgicales (registres COREVALVE US PIVOTAL et SURTAVI).
La durabilité des bioprothèses aortiques implantées par voie percutanée est une question majeure. L’étude PARTNER 2 avait montré des résultats très satisfaisants à 5 ans avec les prothèses Edwards Sapien 3.
Quid des prothèses COREVALVES ?

Comparaison d’un traitement anticoagulant par Edoxaban versus une double anti-agrégation plaquettaire pour la prévention des thromboses de valve et des accidents vasculaires cérébraux thrombo-emboliques après TAVI (étude randomisée ADAPT-TAVR).
Suite à l’échec du Rivaroxaban dans l’étude GALILEO, les recommandations suggèrent de prescrire un traitement anti-agrégant plaquettaire après TAVI, le traitement anticoagulant ne devant être proposé qu’aux patients ayant une autre indication (AC/FA, prothèse mécanique).
Quid de l’Edoxaban en post-TAVI ?

Résultats à 1an du traitement percutané de l’insuffisance tricuspide par réparation bord-à-bord avec le system PASCAL.
Le traitement percutané de l’insuffisance tricuspide est en plein essor. La réparation bord-à-bord des feuillets valvulaires est la technique la plus utilisée actuellement.
L’étude TRILUMINATE a montré des résultats satisfaisants à 1an avec le système TRICLIP.
Quid du système PASCAL ?

Seront également présentés :

  • Résultats à 3 ans du traitement percutané des valvulopathies mitrales par procédures de type « prothèse dans bioprothèse mitrale », « prothèse dans anneau mitral » et « prothèse dans anneau mitral calcifié » (registre MITRAL)
  • Effets des ultrasounds sur les sténoses mitrales dégénératives calcifiées.

Un programme très riche qui nous attend, bon congrès à tous !

Par le Dr Jérôme Schwartz – Nancy

Sur le plan rythmologique, ce nouveau congrès de l’ACC ne devrait pas entrainer de changement significatif dans notre pratique quotidienne.

Il n’y a pas de nouvelles recommandations rythmologiques à attendre, mais il faudra être attentif à celles sur l’insuffisance cardiaque qui aborderont sûrement la place des défibrillateurs cardiaques et de la resynchronisation dans les cardiopathies hypokinétiques, suite à l’arrivée des nouveaux traitements qui diminuent la mortalité, notamment d’origine rythmique.

La fibrillation atriale garde toujours une place de choix dans les sessions et la principale nouveauté sera l’étude PACIFIC AF, étude de phase 2 qui a évalué la sécurité d’un nouvel anticoagulant oral (l’asundexian – Bayer) en le comparant à l’apixaban. Ce nouveau traitement est un inhibiteur du facteur XIa qui va cibler spécifiquement une protéine impliquée dans la formation des thrombus tout en laissant intact la voie impliquée dans la cicatrisation des vaisseaux et ne devrait donc pas augmenter le risque hémorragique.
Toujours dans l’anticoagulation de la FA, et après PRAGUE 17, la fermeture de l’auricule gauche prend une place de choix pour limiter le risque hémorragique, y compris versus AOD, et des données importantes sont attendues dans la gestion des fuites résiduelles après occlusion de l’auricule.

Le dépistage de la FA asymptomatique fait toujours l’objet de publications. Les outils de dépistages sont à la mode et de plus en plus adoptés par nos patients : on suivra donc les résultats à long terme de l’étude mAFA-II (mobile Atrial Fibrillation APP) avec une application permettant le dépistage et le management de la FA dont les résultats à court terme suggéraient déjà une réduction des événements cardioemboliques, de la mortalité et des hospitalisations. Les bénéfices vont-ils se poursuivre à long terme ?

Au niveau ventriculaire, on surveillera les résultats de l’étude PARTITA qui a pour objectif d’évaluer l’intérêt de l’ablation de TV dès le premier CEI reçu chez des patients porteurs d’un défibrillateur implantable. Peut-on espérer une diminution des récidives, de la mortalité ou des hospitalisations par rapport au traitement médicamenteux ?

Toutes ces réponses sont à venir bientôt !

Par le Dr Ali Sharareh – Angers

Le congrès de l’ACC se tiendra sous format hybride à Washington du 01 au 04 avril 2022 avec des présentations digitales et des sessions présentielles.

Concernant la cardiologie interventionnelle coronaire et la cardiopathie ischémique, les organisateurs proposent un programme diversifié, didactique et interactif par le biais de présentation de cas cliniques, des séances de questions-réponses et des tables rondes entre experts.

Plusieurs sessions sont consacrées à la gestion des douleurs thoraciques en intégrant et étayant les données des dernières recommandations.

  • La session 762 est consacrée à la prise en charge de la douleur thoracique aiguë proposant aux cardiologues des conseils pratiques pour connaître les patients à faible risque et à risque élevé et ainsi établir la prise en charge et son timing.
  • La session 775 évalue les différents aspects de la prise en charge des syndromes coronaires chroniques à savoir la stratification du risque, le traitement médical, le moment de la revascularisation ainsi que la réadaptation et l’exploration de la microcirculation.

La gestion du traitement anti thrombotique chez un patient sous AOD pour une FA et qui va être traité par une angioplastie coronaire, est présentée lors de la session 644.

La question du choix et de la dose du traitement par AOD ainsi que le choix et la durée de la bithérapie antiagrégant plaquettaire seront abordées en se basant sur les dernières recommandations concernant la revascularisation coronaire.

Ce programme se termine par les interventions d’experts français :

  • Le Pr Jean Pierre Collet intervenant sur l’état de l’art, les consensus et les recommandations,
  • Le Pr Gilles Montalescot exposant les perspectives.

A signaler une session prometteuse, organisée en collaboration avec la société obstétrique, qui sera centrée sur les procédures interventionnelles chez la femme enceinte. Des conseils pratiques seront donnés aux praticiens pour évaluer et atténuer les risques pour la mère et le fœtus. Y sera évoqué le concept de « Cardio-Obstetrics Team ».

Le congrès de l’ACC sera également l’occasion de présenter les résultats issus de plusieurs études dont Complete, Fame 3 ainsi que les essais Flavour, Reverse-IT et PACMAN.

L’étude Complete publiée en 2019 a confirmé la supériorité de la stratégie de revascularisation complète par Angioplastie dans les suites d’un IDM aigu par rapport à la revascularisation seule de l’artère coupable. Nous allons assister en 2022 à la présentation des effets d’une telle stratégie sur la qualité de vie des patients.

L’étude Fame 3 a comparé une stratégie de revascularisation par angioplastie guidée par FFR à une chirurgie de pontage selon l’attitude conventionnelle chez des patients tri-tronculaires sans atteinte du TCCG. Cet essai déjà publié n’a pas prouvé la non-infériorité de l’angioplastie par rapport à la chirurgie. Les investigateurs vont donc présenter l’impact des deux stratégies sur la qualité de vie des patients.

Flavour est une étude asiatique (Chine et Corée) randomisée multicentrique évaluant la sécurité et l’efficacité de l’angioplastie guidée par FFR en comparaison avec l’angioplastie guidée par échographie endocoronaire (IVUS) chez des patients symptomatiques présentant des lésions coronaires de sévérité intermédiaire. Il est donc très intéressant de connaitre le résultat de cette étude qui évalue l’impact de l’angioplastie effectuée selon la physiologie ou l’imagerie.

Quant aux nouveautés thérapeutiques, il faudra citer l’étude Reverse-IT déjà présentée lors de l’AHA 2021 et dont l’inclusion est récemment terminée. Elle évalue l’effet du Bentracimab sur l’inhibition plaquettaire induite par Ticagrelor.

Le Bentracimab est un anticorps monoclonal qui a une forte affinité et spécifité pour le Ticagrelor circulant. 150 patients sous Ticagrelor ont été inclus dans cette étude. La majorité nécessitaient une chirurgie urgente à risque hémorragique et une faible minorité présentaient un saignement majeur. L’effet de Bentracimab s’avère rapide et efficace dans le temps.

La prescription des Anti PCSK9 est déjà de pratique courante dans notre quotidien avec une efficacité redoutable et une très bonne tolérance. L’étude PACMAN-AMI propose d’évaluer l’effet d’Alirocumab sur la morphologie de la plaque coronaire en utilisant les différentes techniques d’imageries endocoronaires dans les suites d’un SCA.

Bon congrès à tous !

 Par le Dr François Silhol – Marseille

L’ACC est de retour et cette année est un cru des plus intéressant qui répondra à beaucoup de questions.

Tout d’abord samedi une session de posters commentés sera à retenir tant les sujets sont d’actualité : le coût et l’efficacité de la dénervation rénale seront débattus, une évaluation à partir de méta données sur le traitement invasif des embolies pulmonaires avec en plus un focus chez les patients atteints de cancer (samedi 2 avril – 12h15-13h30).

Une nouveauté qui pourrait changer notre pratique : l’intérêt de réaliser un score calcique carotidien à partir des radiographies de panoramique dentaire pourrait être un moyen simple d’évaluer le niveau de risque d’un patient (samedi 14h00).

Toujours dans la session de posters commentés, seront débattus l’intérêt d’une prise en charge précoce de l’HTA. Cet aspect est d’actualité, les patients présentant une HTA de novo ou une poussée d’HTA doivent souvent attendre de long mois avant une prise en charge et ce délai est une perte de chance. Seront évoqués les influenceurs dans l’HTA sur les réseaux sociaux : leur impact et la pertinence des messages. La télésurveillance de l’HTA est-elle l’avenir de la prise en charge de cette maladie ? Faut-il privilégier des consultations plus courtes en télémédecine pour améliorer le délai de prise en charge ? Tous ces points seront âprement discutés samedi après-midi (1355 – Prévention and Health Promotion : Hypertension 6).

Les choses sérieuses débuteront dimanche avec certainement une des session de communication les plus suivies de ce congrès : 906 – Highlighted Original Research : Vascular Medicine and the Year in Review. Tout ce que vous devez retenir de l’année 2021 en pathologie vasculaire concentré en une session ! Également un point sur les pathologies vasculaires associées aux dissections coronaires (Registre ISCAD) où l’on s’attend à ce que la dysplasie fibromusculaire soit très présente. Les recommandations de la société américaine de médecine vasculaire y seront également présentées, preuves scientifiques à l’appui. Bref une session incontournable.

Attention highlight ! La session d’HTA (Global Burden of Hypertension, dimanche 9h45-11h00) va aborder tous les sujets d’actualité de la spécialité notamment les différences entre les recommandations américaines, asiatiques et européennes, l’utilisation de la polypill avec des intervenants de très haut niveau (Salem Yusuf, Daniel Munoz, Paul Muntner) , le tout avec une chairman d’exception : Anna Dominiczak. Tout simplement le top !

Dimanche également une session pratique pour tous ceux qui veulent faire le point sur les artériopathies périphériques des membres inférieurs : tout ce que vous n’avez jamais osé demander y sera traité : un bon moyen de faire un point précis d’une pathologie très fréquente : 666 – Trends and updates in PAD, dimanche 3 avril – 12h15-13h30. A compléter plus tard dans l’après-midi pour ceux qui veulent aller plus loin par la session thérapeutique sur les AOMI : 1086. – Advances in Peripheral Vascular Techniques (dimanche 3 avril – 15h30-16h30).

Pour la spécialité naissante de vascular oncology, ne pas manquer les dernières mises au point de la session 727 – Vascular medecine Consult : An Expert’s Approach (dimanche 3 avril – 16h30-17h45) . C’est une session importante pour tous ceux qui s’intéressent au sujet.

Lundi 4 avril à 11h00, une session pratique immanquable sur la prise en charge de l’embolie pulmonaire : état de l’art et perspectives au travers de cas cliniques y seront discutés et la place de la thrombolyse et de la thrombectomie.

Voilà, une ACC très riche pour la pathologie vasculaire et l’HTA, bon congrès à tous !

Par le Dr Laurent Macron – Neuilly-sur-Seine

Comme chaque année, l’ACC nous livre un séduisant programme d’imagerie cardiaque !
On notera tout particulièrement une learning pathway imagerie multimodalité comportant de nombreuses sessions plénières, communications et posters d’intérêt.
Pas d’étude d’imagerie à proprement parler à l’honneur lors des late breaking trials… On trouvera néanmoins de quoi assouvir la curiosité des « imageurs cardiaques », profil hybride en voie de développement.

A mon sens, trois grands sujets émergent du programme et devraient faire l’actualité :

Encore et toujours le coroscanner !

Les recommandations publiées fin 2021 conjointement par l’ACC et l’AHA le consacrent à leur tour comme examen de première intention dans l’exploration des douleurs thoraciques non aiguës (contexte du syndrome coronarien chronique).
Des sessions de mise au point state of the art sont prévues, de même que des controverses autour du choix des approches anatomiques versus fonctionnelles dans la maladie coronaire stable.
Enfin, les résultats de l’étude CT or ICA in stable chest pain, très récemment publiée par le Discharge Trial group dans le New England Journal of Medicine, démontrent la non infériorité de l’approche CT dans ce contexte, ce qui ne manquera pas d’être présentés et discutés.

L’imagerie cardiaque du Covid 19

L’imagerie cardiaque du Covid 19, que nous avons appris à connaître et à mieux comprendre au cours de ces derniers 24 mois. Quelles atteintes cardiaques à la phase initiale de la maladie, quels aspects pronostiques, que rechercher et avec quelle imagerie chez nos patients souffrant de Covid long à la symptomatologie souvent polymorphe ? On verra ici le rôle clé de l’IRM cardiaque. De façon connexe, à la rubrique des atteintes inflammatoires du myocarde, plusieurs sessions imagerie multimodalité des atteintes cardiaques des maladies systémiques sont au programme. Encore un pan de l’imagerie cardiaque en voie de démembrement avec l’apport des nouvelles modalités d’imagerie

L’imagerie des « cardiopathies structurelles »

On n’imagine plus aujourd’hui réaliser un traitement percutané d’une sténose aortique, d’un MAC, une fermeture de CIA ou d’auricule gauche… sans une imagerie (le plus souvent scanner) préprocédurale et, dans la majorité des cas, un guidage échographique en salle de cathétérisme… L’approche multimodale et le partage des compétences/expériences sont les clés du succès. Plusieurs sessions et communications sont prévues autour de ces thématiques.

Je vous souhaite à toutes et tous un stimulant congrès ACC 2022 !

Par le Dr Pierre Sabouret – Paris

Le congrès de l’ACC sera l’occasion de voir les résultats d’études très attendues, avec des choix arbitraires compte-tenu du vaste choix proposé. 

  • La première étude compare le Mavacamten à la myomectomie et à l’alcoolisation septale chez les patients présentant une cardiomyopathie hypertrophique (CMH) obstructive sévère symptomatique (2 avril 22-0930), et sera complétée par les données de la cohorte EXPLORER-LTE (3 avril – 9h45).
  • L’actualité des iSGLT2 est représentée par l’arrivée de la Sotagliflozine et des données de l’étude SCORED, qui devrait conforter les données de notre récente métaanalyse, en ajoutant des bénéfices nouveaux sur les AVC (2 avril – 12h00).
  • Le Bentracimab est un antagoniste spécifique du Ticagrelor qui a montré des résultats lors des études de phase I et phase II en ouvert. La rapidité de la réversibilité de l’agrégation plaquettaire est ici évaluée chez les patients âgés (2 avril – 12h25).
  • L’étude FAME 3 nous montrera la qualité de vie des patients stentés, revascularisés selon la FFR versus les patients coronariens pontés (2 avril – 12h45).
  • L’étude pacman-AMI rapportera la régression et la composition des plaques d’athérome coronarien sous PCSK9i à 1 an de suivi en postsyndrome coronarien aigu et complètera les données des études REVERSAL, ASTEROID, GLACOV et HUYGENS (3 avril – 8h30).
  • Concernant le TAVI, les données à 5 ans des études Corevalve US Pivotal et SURTAVI permettront de mieux déterminer les facteurs prédictifs de détérioration des bioprothèses aortiques.

Bon congrès à tous en attendant l’ESC et bien sûr le congrès du CNCF à Strasbourg en octobre prochain.

Par le Dr Patrick Khanoyan – Marseille

Retour à Washington pour l’ACC après 5 ans et 2 années de congrès tronqués. C’est un congrès assez calme sur l’insuffisance cardiaque, mais on y trouvera de l’innovation (patiromer et mavacamten) et de la consolidation (finerenone et iSGLT2), en attendant la dapaglifozine dans l’ICFEP au prochain congrès.

L’étude SODIUM-HF (2 avril – 9h30) évalue l’efficacité de la réduction du sodium alimentaire à moins de 1 500 mg/j par rapport aux soins habituels pour les patients atteints d’IC chronique. Le critère de jugement principal est sur le délai avant le premier événement cardiovasculaire ou le décès mesuré à 12 mois. Les critères d’évaluation secondaires comprennent la qualité de vie (KCCQ), la NYHA et le test de marche de 6 minutes.

VALOR-HCM (2 avril – 9h30), l’étude de phase 3 sur 100 patients est déjà annoncée positive en faveur du mavacamten (modulateur de la myosine par voie orale) chez des CMHO éligibles à une thérapie de réduction septale. Mavacamten réduit la nécessité de recourir au traitement invasif.

IVVE (3 avril – 9h45). Un essai multicentrique, randomisé, vs placebo avec 5000 patients insuffisants cardiaques suivis prospectivement pendant trois saisons grippales avec pour objectif un composite de décès cardiovasculaire, d’infarctus du myocarde non mortel, d’AVC non mortel et d’hospitalisations pour insuffisance cardiaque

DIAMOND Trial (3 avril – 10h30) teste positivement le patiromer chez environ 820 patients souffrant d’insuffisance cardiaque avec une fraction d’éjection réduite (HFrEF ; fraction d’éjection ≤ 40 %) avec un traitement par antagoniste des récepteurs des minéralocorticoïdes (ARM) titré à 50 mg/jour et un autre inhibiteur du SRAA. Les résultats suggèrent que le traitement est bénéfique chez les patients insuffisants cardiaques pour contrôler les taux de potassium sérique ce qui évite l’interruption des traitement actifs.

 
FIDELITY Analyses (4 avril – 12h45) retour sur la Finerenone chez le diabétique dans les programmes FIDELIO et FIGARO a montré d’excellents résultats sur les événements cv en particulier la baisse des hospitalisations pour insuffisance cardiaque, en attendant Finearts-HF.

EMPULSE Trial (4 avril) : retour sur l’essai EMPULSE montrant le bénéfice de l’empagliflozine dès la phase aiguë de l’hospitalisation pour insuffisance cardiaque sur le critère combiné (-26%) le décès (-49%) et l’hospitalisation pour IC (-48%). Cette étude après Soloist nous renforce dans la pratique d’une introduction hospitalière précoce des iSGLT2, l’empagliflozine en particulier.

Bon congrès à tous !

Insuffisance cardiaque et maladie coronaire

Etude SODIUM-HF
Patrick Khanoyan

Etude IVVE
François Diévart

La minute de Pierre

Brèves de congrès
Marc Ferrini et Julien Rosencher

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Durée : 10,37 min.

Présentation :
Maxime Guenoun

Lipides et rythmologie

Etude PACMAN
Eric Bruckert

Etude SUPERWIN
Atul Pathak

La minute de Pierre

Interview Rythmo news
Nicolas Lellouche

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Durée : 10,26 min.

Présentation :
Maxime Guenoun

Prévention et périopératoire

LE DÉBAT
LES TRAITEMENTS INNOVANTS
Etudes FIDELITY, SCORE, EMPULSE
François Diévart – Gilles Montalescot

La minute de Pierre

Brèves de congrès
Anne Godier, Marc Ferrini

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Durée : 13,20 min.

Présentation :
Maxime Guenoun

Introduction

Introduction de l’ACC
par Pierre Sabouret,
président du CNCF
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Durée : 0,25 min.

Les valvulopathies

Interview : Julien Dreyfus

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Durée : 4,49 min.

Présentation : Maxime Guenoun

La cardiologie interventionnelle

Interview : Dr Ali Sharareh

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Durée : 6,39 min.

Présentation : Maxime Guenoun

Imagerie en coupes

Interview : Laurent Macron
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Durée : 9,38 min.

Présentation : Maxime Guenoun

Rythmologie

Interview : Jérôme Schwartz
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Durée : 4,46 min.

Présentation : Maxime Guenoun

Grandes études

Interview : Pierre Sabouret
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Durée : 4,23 min.

Présentation : Maxime Guenoun

Pathologie vasculaire

Interview : François Silhol

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Durée : 8,06 min.

Présentation : Maxime Guenoun

Insuffisance cardiaque

Interview : Patrick Khanoyan
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Durée : 5,20 min.

Présentation : Maxime Guenoun

Notre prochain congrès

du 20 au 22 octobre 2022

Strasbourg

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