Le nouveau Président de l’ACBA (Amicale des Cardiologues du Bassin d’Adour) - Apoena Costa (Bordeaux)

 Bonjour Apoena Costa, depuis octobre 2021 vous avez succédé à Jean-Luc Dequeker à la présidence de l’ACBA (Amicale des Cardiologues du Bassin d’Adour). Pouvez-vous nous décrire votre parcours professionnel ? 

Après l’externat à Montpellier j’ai initié en 2012 mon internat de cardiologie à Bordeaux. Voulant initialement travailler avec des sportifs j’ai assez rapidement trouvé une appétence pour la cardiologie du sport et la rééducation cardiaque. Suivant les conseils du Professeur Hervé Douard je me suis formé via les différents diplômes interuniversitaires proposés, avec des passages à Rennes et à Montpellier. À la clinique Saint Augustin, j’ai rencontré les anciens présidents de la Société Française de Cardiologie, qui m’ont transmis les bases de l’échocardiographie et leur passion pour l’imagerie cardiaque. Me voilà depuis 5 ans au pays basque à exercer ce métier de cardiologue qui me passionne. 

Depuis quand participez-vous à la vie associative ? 

Excellente question ! Depuis très longtemps et dès que j’en ai eu l’opportunité. A Montpellier j’ai été impliqué au tutorat de médecine et chef de matières notamment en anatomie. À Bordeaux, j’ai participé aux conférences de la faculté de médecine en vue de la préparation aux examens nationaux classants. Depuis octobre 2021 je préside l’ACBA. 

Comment se porte l’ACBA actuellement ? Parvenez-vous à poursuivre les activités en particulier de formation et à maintenir un calendrier d’actions très dense ? 

J’ai envie de dire qu’elle a le vent en poupe. Nous vivons dans une région très dynamique et à son image l’ACBA est pleine d’énergie. Nous avons vécu un grand calme pendant les pics de la pandémie de Covid notamment en 2020 et 2021, à mon arrivée j’ai pu secouer un peu la poussière. De novembre 2021 à avril 2023 nous avons déjà organisé 13 soirées de FMC en présentiel et je compte bien garder un rythme de 10 réunions par an. 
Nous privilégions les thématiques mixtes permettant de faire le lien avec les autres spécialités qui travaillent main dans la main avec nous : neurologues, radiologues, néphrologues, diabétologues, pneumologues. Ces partages d’expériences multidisciplinaires sont des moments très riches. 
Lors des réunions nous essayons de travailler majoritairement sous forme de cas cliniques laissant libre cours au débat et aux échanges. Pour des raisons de mobilité et d’accessibilité évidentes nous travaillons souvent avec des spécialistes de Bordeaux, Toulouse et Paris. Nous nous sommes réunis avec mon bureau fin 2022 et avons décidé des thématiques à traiter et des intervenants cibles pour 2023. Le programme pour 2024 est actuellement en cours d’élaboration. Les laboratoires sont d’une grande aide dans l’organisation de la logistique de l’évènement, restauration sur place et transport de l’orateur. Nous avons une population de cardiologues plutôt jeune, motivée, actuellement nous sommes 70 adhérents et très régulièrement au moins une trentaine à participer à chaque soirée. 

Comment s’articule votre collaboration avec les cardiologues libéraux ? 

Couvrant le sud des Landes et les Pyrénées-Atlantiques, notre région est assez vaste. Même si la densité médicale décroît aux alentours de Bayonne, nos collègues libéraux et hospitaliers de Dax, Cambo-les-Bains et Mont-de-Marsan sont très actifs lors de nos réunions. La plupart de nos adhérents sont des libéraux travaillant à Bayonne, Biarritz et Saint-Jean-de Luz. La communication est assez simple entre nous. 

Comment souhaitez vous participer à la vie du collège ? 

L’ACBA, forte de ses 70 adhérents, reste parmi les plus importantes associations de cardiologues libéraux de France, avec 3 représentants lors de la prochaine AG annuelle du CNCF. Nous continuerons à participer activement aux activités du CNCF. Si nous avons pu accueillir le G7 à Biarritz, je pense que nous pourrons un jour être candidats à l’organisation d’un congrès national du CNCF. On espère sincèrement que des nombreux projets communs verront le jour dans les années qui viennent. 

À côté de toutes ces occupations professionnelles, trouvez-vous toujours le temps de pratiquer vos activités sportives ? 

Pour maintenir mon bien-être et mon équilibre émotionnel, je considère le sport comme indispensable. Malgré mes obligations professionnelles et familiales, j’organise mon emploi du temps pour trouver des créneaux horaires dédiés à mes activités sportives. Mon panel de sports est large et varié, allant du surf au crossfit en passant par la course à pied, le cyclisme, le skate ou encore le snowboard. Le pays basque, avec sa combinaison de montagnes et d’océan, offre un terrain de jeu idéal pour explorer toutes ces possibilités et me permet de m’adapter aux conditions météorologiques, aux horaires disponibles et à mes envies du moment. 

Retour en haut