La SFC et de la SFNV mettent en garde contre une prise en charge différée des urgences

(Medscape – Stéphanie Lavaud) Dans un communiqué commun, les Sociétés Françaises de Cardiologie (SFC) et de Neurologie Vasculaire (SFNV) mettent en garde contre une prise en charge différée des urgencescardiovasculaires et neurovasculaires qui pourrait être à l’origine de diagnostics tardifs, et d’admission retardée dans leurs unités de soins intensifs. Leurs présidents annoncent être mobilisés pour répondre à un « double défi » : assurer la prise en charge des patients relevant d’une pathologie cardiovasculaire et neurovasculaire aiguë et celles des patients Covid-19.

Chaque minute compte

Alors que l’Agence régionale de santé d’Île-de-France a donné l’instruction, depuis mardi, « de déprogrammer une partie de l’activité, jusqu’à 30% » face à une « subite dégradation des chiffres » la semaine dernière, selon les dires d’Aurélien Rousseau, directeur général de l’ARS, les deux Sociétés savantes ont souhaité « rappeler l’importance de la prise en charge ambulatoire mais aussi hospitalière en unités de soins intensifs, des urgences relevant de leurs spécialités respectives ». Les Prs Ariel Cohen et Emmanuel Touzé insistent : « chaque minute compte lors d’un infarctus du myocarde ou d’un accident vasculaire cérébral, car les traitements médicamenteux et interventionnels doivent être mis en œuvre en urgence afin de préserver la fonction de ces organes et réduire le risque vital à court terme ». [En savoir plus]

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